Les Portugais et la guerre d’Espagne. Engagement militant, solidarités et mémoires

Les Portugais et la guerre d’Espagne. Engagement militant, solidarités et mémoires

Riveneuve continents N° 29-30

Exils et migrations ibériques au XXe siècle

Nouvelle série N° 11-12

Le Portugal fut le pays européen le plus impacté par la guerre d’Espagne du fait de son régime politique antiparlementaire et antidémocratique, profondément hostile à la IIe République espagnole, et de sa forte communauté immigrée chez son voisin. Le soutien de Salazar a été décisif au succès du soulèvement nationaliste, engagement qui se prolonge en sous-main pendant les années de guerre tandis que l’opposition portugaise, et les exilés en particulier, s’engagent dans la défense de l’Espagne républicaine et, au-delà, dans la lutte antifasciste. La masse des immigrés portugais en Espagne doit choisir un camp. Comme les Espagnols, ils vivent l’intégration dans les armées nationaliste ou républicaine, l’exode vers la France, l’internement dans les camps français, le retour en Espagne pour certains et l’internement dans les camps franquistes, le travail dans les Compagnies de Travailleurs, la pression française pour l’engagement dans la Légion Étrangère, la déportation vers les camps de concentration du IIIe Reich, ou encore la participation à la Résistance. Destin partagé avec les républicains Espagnols, les Portugais ont été doublement vaincus: par l’histoire et par la mémoire. Le présent ouvrage entend leur rendre hommage.

Ecritures de la révolution et de la guerre d’Espagne

Ecritures de la révolution et de la guerre d’Espagne

Riveneuve continents N° 26-27

Exils et migrations ibériques au XXe siècle

Nouvelle série N° 9-10

80 ans après la grande vague de près d’un demi-million de réfugiés venus, début 1939, chercher asile en France lors de la fin de la guerre d’Espagne, ce sont les descendants des républicains espagnols qui s’expriment.

Ce sont des récits personnels et des témoignages où les auteurs racontent comment les mémoires de la révolution et de la guerre d’Espagne – événements fondateurs de l’exil de leurs parents ou grands-parents – les ont marqués ou influencés dans leur trajectoire personnelle.

Ecritures de la Révolution et de la guerre d’Espagne recueille ces récits inédits, pluriels et diversifiés, accompagnés d’analyses historiques, sociologiques ou anthropologiques.

À l’heure où nos sociétés s’interrogent sur les motivations qui poussent des dizaines de milliers de gens, persécutés dans leurs pays, à venir chercher refuge dans un autre, le rappel des conditions inhumaines réservées aux premiers combattants des fascismes coalisés n’est pas inutile. À l’heure aussi du relativisme politique ambiant, les idéaux qui ont animé – et animent encore nombre de leurs descendants – doivent être évoqués car ils sont constitutifs d’un exil qui n’a pas eu de fin.

Cultures de l’exil

Cultures de l’exil

 

Revue Riveneuve Continents n°15

Exils et migration ibériques au XXe siècle – nouvelle série N°5

Deux revues s’associent en ce numéro : Exils et migrations ibériques au XXe siècle est l’invitée de Riveneuve Continents pour explorer la thématique des écritures et, plus largement, des cultures de l’exil républicain espagnol, ainsi que les migrations en provenance du Portugal. La première revue, publiée par des membres du Centre d’études et de recherches sur les migrations ibériques (CERMI), du Centre de recherches ibériques et ibéroaméricaines de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense (CRIIA), des chercheurs de l’association « Adelante » et des lusistes de diverses universités, apporte la matière et sa spécificité pour aborder ces thèmes à portée universelle. La seconde, revue à l’écoute des littératures francophones contemporaines des quatre coins du monde, fournit l’enveloppe et profite de l’occasion pour s’échapper vers les terres de la lusophonie, de l’hispanophonie et de la multidisciplinarité. Au travers de diverses études sur des écrivains de l’exil républicain, les écrits de réfugiés espagnols détenus par leurs descendants, la musique d’artistes comme Paco Ibáñez, l’écho des migrations espagnoles jusque dans la littérature canadienne, la poésie de Max Aub ou les activités culturelles et artistiques poursuivies dans les terres d’accueil afin de maintenir vivante l’identité d’origine, la revue s’interroge sur les spécificités comme sur les grandes caractéristiques plus universelles des stratégies culturelles des populations en migration. La littérature se nourrit elle-même de ce nomadisme, à travers les découvertes comme les souvenirs. Le dossier consacré aux exilés et immigrés portugais en France complète le numéro de Exils et migrations ibériques au XXe siècle en étudiant cet important mouvement migratoire lors de deux moments historiques – la Première Guerre mondiale et la guerre d’Espagne –, dans sa modalité caractéristique – le passage clandestin de frontières – et dans sa quasi-invisibilité dans les médias français.
Au Sommaire de ce Numéro

Manuel Antunes da Cunha, Cristina Climaco, Geneviève Dreyfus-Armand, Rose Duroux, Julie Herbreteau, Mallika Lignon, Maëlle Maugendre, Sophie Milquet, Pascale Moiron, Jean Ortiz, Victor Pereira, Yvette Santos, Bernard Sicot, Marie-Christine Volovitch-Tavares.

Vous pouvez consulter les résumés des articles de ce numéro en cliquant ici (format pdf)

14 x 21 cm – 272 pages
ISBN: 978-2-36013-128-0

L’Art en exil

L’Art en exil

Les artistes espagnols en France

1939 : la guerre d’Espagne s’achève par le triomphe des rebelles soulevés contre la République, aidés par l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste et le Portugal salazariste. Un exode massif de population se produit pour échapper à la vindicte des vainqueurs. Tout un pan de la société espagnole s’exile. Parmi les réfugiés, de nombreux artistes. Certains, bien connus, résidant déjà en France, ne reviendront pas dans l’Espagne tombée aux mains des
franquistes.
Pour la première fois en France, un vaste panorama de l’activité multiple des artistes de l’exil espagnol est ici esquissé : architecture, peinture, sculpture, dessin de presse, bande dessinée, musique, théâtre, photographie, cinéma. Avec un exemple régional de ces empreintes de l’art de l’exil espagnol dans l’espace public français. Des entretiens avec des artistes encore en activité complètent l’ouvrage, abondamment illustré. Ainsi, des composantes bien connues de notre environnement culturel trouvent ici leur
origine.
Deux revues s’associent en ce numéro : Exils et migrations ibériques au xxe siècle et Riveneuve Continents. La première, publiée par des membres du Centre d’études et de recherches sur les migrations ibériques (CERMI) et du Centre de recherches ibériques et ibéroaméricaines de l’Université Paris-Ouest Nanterre-La Défense (CRIIA), apporte la matière et sa spécificité pour aborder ce thème à portée universelle. La seconde, à l’écoute des littératures francophones contemporaines, fournit l’enveloppe et profite de l’occasion pour explorer à nouveau les traces profondes, artistiques et culturelles, laissées en France par l’exil républicain espagnol.
Au sommaire de ce numéro
Manuel Aznar, Elena Blanch, Juan Manuel Bonet, Sylvie Call-Fidan,
Alicia Díez de Baldeón, Geneviève Dreyfus-Armand, Leonor Fabra-Portail,
Dolores Fernández Martínez, Teresa Ferré, Philippe Guillen, Violeta
Izquierdo, Idoia Murga, Jorge de Persia, Henry Vicente.

14 X 21 – 348 pages

ISBN : 978-2-36013-267-6

Autour de la maternité d’Elne

Autour de la maternité d’Elne

L’action humanitaire de la guerre d’Espagne à nos jours

1939. La Retirada pousse sur les routes de France les républicains espagnols fuyant la dictature de Franco. Parquées dans des camps de concentration – comme on les appelait alors – notamment dans les Pyrénées-Orientales, de nombreuses femmes internées accouchent dans des conditions terribles.
Une maternité créée par l’institutrice Elisabeth Eidenbez, collaboratrice du Secours suisse aux enfants, leur vient en aide, installée dans le château d’En Bardou. Elle accueillera de nombreuses femmes pendant la Seconde Guerre mondiale, espagnoles, juives, françaises, tsiganes, d’au moins quinze nationalités différentes. Entre 1939 et 1944, près de 600 enfants voient le jour dans cet havre de paix au milieu d’un océan de souffrances. Oubliée jusqu’au milieu des années 1990, la Maternité est restaurée et acquise par la ville d’Elne en 2005.
Protégée depuis 2012 comme monument historique, elle est aujourd’hui un lieu permanent de mémoire. C’est en partant de cette histoire longtemps méconnue que ce
numéro spécial de la revue Exils et migrations ibériques associée à la revue Riveneuve Continents explore l’action humanitaire menée notamment en direction des enfants victimes des conflits, depuis la guerre d’Espagne jusqu’à nos jours.
Coordination Geneviève Dreyfus-Armand et Rose Duroux.
au sommaire de ce numéro
Anne Boitel, Patrick Bondallaz, Tristan Castanier i Palau, Nicole Dagnino,
Geneviève Dreyfus-Armand, Florence Dumahut, Rose Duroux, Sébastien
Farré, José Martinez-Cobo, Pierre Outteryck, Philippe Ryfman, Antonia
Schmidlin, Natascha Schmöller, Jeanine Sodigné-Loustau, Philippe Valls.

14 X 21 – 312 pages

ISBN : 978-2-36013-346-8

Le temps de l’exil portugais (1926-1974)

Le temps de l’exil portugais (1926-1974)

Riveneuve Continents n°22

Durant la dictature portugaise (1926-1974), des dizaines d’opposants, sur plusieurs générations, ont dû s’exiler. L’Europe, et la France en particulier, émerge en tant que terre d’accueil pour tous ceux qui combattent la tyrannie. Les exilés portugais viennent d’un large éventail idéologique, et se retrouvent dans plusieurs groupes et partis politiques aux liens et aux relations complexes et parfois antagonistes. Dans les années trente, les républicains et anarchistes dominent. Parmi le modeste noyau qui se retrouve en France dans les années 1950, on relève surtout des intellectuels sans affiliation politique étroite, des compagnons de route et quelques membres du Parti communiste portugais (PCP), ainsi qu’un embryon proche des mouvances socialistes. « L’affaire Delgado », en 1958, relance l’exil, et les noyaux nord-africains, rassemblés initialement autour du vieux général, deviennent la face visible de la contestation à l’Estado Novo, profitant de la conjoncture favorable issue de l’indépendance du Maroc et, surtout, de l’Algérie. À partir des années soixante, l’éventail des options idéologiques et politiques des exilés change. La scission au sein du PCP, en 1965, qui fait éclater la composition des courants politiques et met à l’ordre du jour une panoplie de groupes d’extrême-gauche, côtoyant communistes et socialistes, laisse place à un échiquier politique varié et multiforme.

C’est en partant de cette histoire longtemps méconnue, que ce numéro spécial de la revue Exils et migrations ibériques au XXe siècle, associée à la revue Riveneuve Continents, explore l’exil politique portugais pendant la dictature.

Cristina Clímaco, António Coimbra Martins, Yvette Dos Santos, Yves Léonard, João Madeira, Susana Martins, Heloisa Paulo, João Carlos Vitorino Pereira, Victor Pereira, Marie-Christine Volovitch-Tavares.

Format : 14 X 21 cm ; ISBN : 978-2-36013-423-6

 

Ce numéro a été publié avec le soutien de la région Ile-de-France.

 

Riveneuve au 29e salon de la revue

Riveneuve au 29e salon de la revue

Régulier comme les feuilles jaunes de l’automne, le Salon de la revue organisé par l’association Ent’revue à la Halle des Blancs Manteaux (Paris 4e) s’est ouvert ce week-end du 12 et 13 octobre. Riveneuve Continents a vu passer sur son stand (partagé avec les...

Débat « L’Espagne, Histoire et Mémoire »

Salle Jean Starobinski Les animatrices de la revue Exils et Migrations ibériques, partenaires de Riveneuve-Continents, participent au débat « L’Espagne, Histoire et Mémoire : les derniers apports de la recherche sur la guerre d’Espagne et la dictature de Franco...