Le réseau du musée de l’Homme. Une résistance pionnière 1940-1942
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Alain Monod
Le réseau de Résistance du musée de l’Homme, animé notamment par des chercheurs – ethnologues, linguistes, sociologues ou anthropologues – et par des intellectuels, fut l’un des premiers à se constituer, pendant l’été 1940, à la suite de l’invasion allemande.
Nombre de ceux qui récusaient l’idéologie nazie, refusaient l’occupation allemande, contestaient l’autorité de Vichy, se retrouvèrent au musée de l’Homme pour passer à l’acte. Leur morale était action.
Cette démarche pionnière s’exprima publiquement par la diffusion d’un journal clandestin dont le titre Résistance afficha dès la fin 1940 une volonté farouche de ne pas s’incliner. Pour la première fois, le mot apparaissait.
Tous ces Français, dont certains étaient naturalisés de fraîche date, agirent au péril de leur vie, traqués par la Gestapo, dénoncés par la police de Vichy et ses collaborateurs. La plupart ont été arrêtés début 1941. Jugés par un tribunal allemand, dix d’entre eux ont été condamnés à mort. Sept hommes furent exécutés le 23 février 1942 au Mont Valérien, et trois femmes virent leur condamnation commuée en déportation.
Ce bref récit résume en quelques pages une période sombre et héroïque qui annonce la Résistance des années suivantes.
Alain Monod, historien de formation, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, est avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, et vice-président de la Société des amis du musée de l’Homme. Il est l’auteur d’un essai Vauban ou la mauvaise conscience du roi (2009 – Riveneuve éditions), prix Guizot de l’Académie française.
12 X 20 – 132 pages
ISBN : 978-2-36013-366-6
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