L’archéologue et organisateur de voyages solidaires en Palestine (agence Diwan Voyages) établi à Jérusalem et Ramallah est venu présenter tout l’été son ouvrage, fruit de plus de 5 ans de travail : La Palestine en 50 portraits, de la préhistoire à nos jours. Pas moins de 45 contributeurs de quelques 15 pays ont apporté leur concours à cette somme qui devrait s’imposer comme une référence tant le propos est précis et de qualité avec des portraits des personnalités attendues comme le poète Mahmoud Darwich, le leader Yasser Arafat ou l’intellectuel Edouard Saïd mais aussi Hérode, Jésus, Marie-Madeleine, Al-Muqaddasi ou, plus étrangement, la chamane de l’époque natoufienne, vers – 10 000 av. J-C) ou les crânes surmodelés du néolithique trouvés à Jéricho. Recevant à chaque fois un bel accueil, Sabri Giroud a fait la tournée des festivals en août près de Rodez (Palestine en Campagne, à Gages dans l’Averyon) et en Belgique à Mons et Tournai où il a retrouvé Leïla Shahid, ancienne et médiatique ambassadrice de la Palestine en France puis en Belgique, et le musicien virtuose Ramzi Aburedwane, objet d’un livre traduit de l’anglais: Le pouvoir de la musique, une enfance entre pierres et violon en Palestine (Sandy Tolan, Riveneuve, 2019). L’auteur et son livre poursuivent leur grand tour dans la région parisienne en septembre avec la Fête de l’Huma et l’IMA (l’Institut du Monde arabe) le samedi 23 septembre qui clôt ainsi sa saison palestinienne : “Ce que la Palestine apporte au monde”.
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