L’auteur de Tunisie : vers un populisme autoritaire ? paru chez Riveneuve fin 2022 avait rédigé une note sur la situation tunisienne pour la Fondation Jean Jaurès, un think tank proche du PS, qui avait été remarquée. Du coup, jeudi 2 février, la fondation a accueilli plus d’une cinquantaine de personnes pour une véritable conférence d’Hatem Nafti : « De l’espoir démocratique au retour de l’autoritarisme » avec les relances d’Alexandre Minet et d’Ania Ould Lamara Kaci. Etrange personnage que le président tunisien Kaïs Saïed, à la fois inspiré par les thèses de l’extrême gauche pour l’économie (renationalisation, unité de production locale, etc.) et les thèses de l’extrême droite pour la politique et la société (théorie du grand remplacement contre l’immigration africaine, intégration de la sharia dans la constitution, criminalisation de l’opposition, etc.). Et pourtant, il est toujours là, bénéficiant à l’intérieur d’un certain soutien populaire gavé aux théories du complot et à l’extérieur de l’appui des Etats arabes satisfaits de la fin de l’exception démocratique et des pays occidentaux reconnaissants pour le rôle de garde-frontière de la Tunisie. L’auteur pense à synthétiser sa réflexion dans un nouvel essai, court et percutant, dans le format poche de la collection “Pépites” pour la rentrée.

> Pour acheter le livre de Hatem Nafti : Tunisie, vers un populisme autoritaire ?

Liban