Grand moment de retrouvailles pour les auteurs et les éditeurs de et sur le Maroc, l’Algérie et la Tunisie ainsi que les pays alentour, le salon organisé par l’association Coup de Soleil depuis 31 ans s’est répandu dans tous les salons d’apparat de l’Hôtel de ville de Paris le samedi 28 et le dimanche 29 juin. Riveneuve était cette année très représentée par près d’une dizaine d’auteurs et d’autrices ayant publié récemment chez Riveneuve ou ailleurs (comme Michèle Barbier ou Christian Phéline…), d’autant que le champ du salon, comme chaque année d’ailleurs du fait de l’actualité, s’étendait jusqu’en Palestine et même au Liban et au-delà. Ainsi Béatrice Orès au nom de tous les autrices et auteurs de Gaza, mort, vie, espoir a participé à un débat sur les conflits sans fin au Moyen-Orient avec Edwy Plenel, Agnès Levallois, Alain Gresh et Jadd Hilal tandis que Mohamed Kacimi et Gilles Kraemer présentaient en interview Jours tranquilles en Palestine, la réédition en un livre des trois ouvrages Jours tranquilles à Ramallah, Gaza et Jérusalem réunis du fait de l’actualité : la guerre génocidaire à Gaza et la colonisation accrue en Cisjordanie depuis le 7 octobre 2023. Thierry Fabre a attiré une trentaine de personnes à la présentation de son essai Faut-il brûler Averroès ? dans un espace de débat en marge de la grande salle des libraires et des dédicaces, mais Hatem Nafti n’a pu faire son interview samedi en fin de journée du fait d’une coupure de courant sur le secteur qui a plongé l’Hôtel de ville dans le noir et conduit à une évacuation du public. La dédicace le lendemain lui a tout de même permis de rencontrer le chercheur et ancien diplomate rentré de Gaza Jean-Pierre Filiu tandis que Thierry Fabre avait retrouvé le géopolitologue Pascal Boniface dont le podcast sur son essai a pu, à ses dires, atteindre plus de 60 000 vues.
> Pour acheter les livres de nos auteurs présents :
- Notre ami Kaïs Saïed, essai sur la démocrature tunisienne
- Jours tranquilles en Palestine
- Faut-il brûler Averroès ? Ce qui nous arrive
- Gaza. Mort, vie, espoir











