Comme à la maison ! Juste en face de la Comédie-Française en plein coeur de Paris, dans la très belle librairie Delamain, l’acteur et primoromancier Noam Morgensztern a fait le lancement lundi 22 janvier d’Après la peau entouré de plus d’une cinquantaine d’amis et collègues du Français et de sa maison d’édition. On a espéré un temps le passage de Denis Podalydès qui a écrit des commentaires louangeurs sur son jeune confrère et son « sacré livre gorgé de sève, de sang, très clinique, très drôle… » mais le petit monde du théâtre semblait s’être donné rendez-vous là, avec aussi plusieurs autrices et auteurs emmenés chez Riveneuve par l’homme de culture du spectacle vivant Michel Archimbaud : Jean-Benoît Patricot (Darius, Pompiers), Bénédicte Necaille, Dominique Goy-Blanquet (Patrice Chéreau l’intranquille)… Ou bien d’autres comédiens encore comme Marie-Do Fréval (J’ai plus d’un vieux dans mon sac) avec son illustratrice France Dumas, ou Boniface Mongo Mboussa (Tchicaya U Tam’si, qui a aussi écrit du théâtre). On croisa aussi le vice-président de l’Association des écrivains de langue française Pierre Bau, l’ancien journaliste à Libération et rédacteur en chef de la revue Riveneuve Continents Antoine de Gaudemar, ou la romancière Olivia Elkaim. Après un long moment passé dans les queues en double file pour se faire dédicacer son exemplaire, qui a fait craindre au libraire de n’avoir pas assez d’ouvrages tandis que disparaissait la soixantaine d’exemplaires en stock, Noam s’est saisi du micro pour expliquer le paradoxe d’une maladie auto-immune comme l’alopécie où le corps se débat contre rien à s’en rendre malade et, non sans un humour ravageur, engager la lecture de deux passages sur le rapport qui change avec « les amis, la famille, les collègues » quand on est touché par un trauma et donner la recette du « yaourt au shit et sa montée en puissance. Sans doute que les ferments lactiques y étaient pour quelque chose… » Salut et applaudissements !
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