Après la peau

Adam est un jeune homme en colère. Un matin, il s’aperçoit que son enveloppe capillaire le quitte, tous ses poils et ses cheveux tombent en masse. Il se retrouve nu et défiguré. Adam se cache, désemparé, il apprend que son corps est en proie à une maladie auto-immune : une alopécie. Son obsession alors, être soigné vite et bien.

Adam plaque tout pour remonter à la genèse de son symptôme, un long périple qui pourrait bien le conduire jusqu’à Tanger s’il ne découvrait en chemin de quoi tout reconsidérer.

La précritique d’Olivier Barrot

« Voici la relation d’une souffrance qui s’apparente presque à une castration : comme beaucoup d’hommes, Adam perd ses cheveux et, pire encore, tout son système pileux. Cette maladie, dite alopécie, l’amène à détester son corps et sa personne, voire son identité. Qu’il s’efforce cependant de préserver en revenant sur l’histoire de sa famille juive, à la fois ashkénaze et sépharade. Les femmes n’attachent pas tant d’importance à la chevelure masculine : Marie-Garance saura le démontrer à Adam. C’est là peut-être le premier livre portant sur une affection courante à la forte portée symbolique, écrite par un acteur estimé de la Comédie-Française qui ressemble fort au narrateur : on peut s’affranchir de cette obsession invalidante. »