La maire du 14e Carine Petit et son adjointe à l’urbanisme Agnès Bertrand sont venues le 29 avril à Riveneuve soutenir Thierry de Carbonnières dans la pétition qu’il a lancée pour retrouver l’art de la conversation dans le métro et sortir les gens de leur smartphone, l’espace d’un instant. Avec plus d’une trentaine d’usagers des transports en commun, parmi lesquels le dessinateur de presse Pancho, l’animateur du blog du quartier aux cent chroniques Yann Boutouiller, la directrice de compagnie théâtrale Marie-Do Fréval, le photographe Nabil Boutros ou le journaliste et ancien directeur du centre culturel d’Alexandrie Thierry Perret, l’auteur du troisième volet des Brèves de métro a pu témoigner d’un changement majeur depuis une dizaine d’années : on ne se parle plus dans les rames. Loin d’une série de sketches, ces conversations entendues et collectées comme des perles forment, selon une journaliste de BFM Paris qui l’a interviewé, un “projet humaniste”. Avec humour, Thierry de Carbonnières a rappelé le bon mot d’Alphonse Allais qui voulait lancer une pétition pour supprimer le dernier wagon de chaque rame dans le métro. Celle de Thierry est plutôt de convertir le dernier wagon en un lieu sans smartphone, ne serait-ce que pour lui permettre d’écrire plus facilement le tome 4 de ses chroniques, le dernier lui ayant pris trois ans. Avec ses collègues Brigitte et Frédéric, l’auteur et acteur a donné toute sa verve en lisant quelques extraits, transformant aussitôt les locaux de Riveneuve en une rame bondée d’une heure de pointe. Le rire en plus. 

Pour acheter le livre : Brèves de métro (Saison 3). Un wagon sans smartphone

Pour signer la pétition

Adressez un mail à Riveneuve à l’adresse suivante : riveneuveeditions@riveneuve.com
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Et le tour est joué !