Sur la péniche Makaï amarrée juste en face de la tour Eiffel, plus d’une soixantaine d’amis et d’intimes de Darry Cowl se sont retrouvés le 8 décembre au soir autour de Rolande Darricau-Kalis, celle qui a partagé les 50 dernières années de l’acteur populaire au zozotement si fameux et qui lui consacre un livre chez Riveneuve tout juste sorti en librairies. La présentation de la seule et unique biographique de ce jazzman passé par le cinéma (plus de 150 films) et le théâtre (plus de 50 pièces) a donné lieu à un dialogue entre l’autrice (et actrice) et l’acteur François Rollin devant un parterre de gens de la profession : le producteur de la série Dix pour cent Dominique Besnehard et le producteur Gérard Pont, les actrices Macha Meril et Annie Gregorio, l’acteur/chanteur de « Petite poupée » Bernard Menez, le journaliste télé ami des stars Daniel Lauclair, l’actrice-fondatrice d’agence de mannequins Beatrice Costantini et Jean-Luc Voulfow, hôtes de la soirée, et bien d’autres… Ainsi que des auteurs de chez Riveneuve comme l’acteur Jean-Paul Farré, les directeurs de la collection sur le punk Solveig Serre et Luc Robenne ou la chanteuse Michèle Barbier qui publie bientôt un ouvrage sur Joséphine Baker dont elle a pu parler avec un journaliste proche de la famille Bouillon-Baker : GillesTrichard. Le Grand blond avec une chaussure noire Pierre Richard n’ayant plus le pied marin n’a pu monter sur la péniche mais a tenu à passer. Olivia Dutron, la fille de Rolande, a animé un quiz sur Darry Cowl qui permettait de gagner un DVD du seul film dirigé par l’acteur : « Jaloux comme un tigre » que la Gaumont vient juste de remasteriser. Elle devrait d’ailleurs organiser en début d’année prochaine un événement pour Rolande, rapprochant ainsi le livre du film. En attendant, le livre a déjà été présenté par Michel Drucker sur « Vivement dimanche prochain » et donnera lieu à des interviews de Rolande sur TSFJazz et RTL (comme livre du jour des Grosses têtes), et devraient suivre Ici Paris, France Inter, Le Monde ou la revue Schnock. Affaire à suivre…
Darry Cowl par ceux qui l’ont aimé
Personne ne s’est lancé dans une biographie de Darry Cowl (1925-2006), acteur prolifique du théâtre et du cinéma populaires et finalement très secret et insaisissable, dans ses Mémoires d’un canaillou (Éditions N°1, 2005), parues un an avant sa disparition.
Celle qui a partagé une cinquantaine d’années de vie commune, l’actrice Rolande Darricau-Kalis, vient réparer ce manque. Elle comble ainsi de nombreuses lacunes, en brisant quelques légendes et en apportant des éclairages intimes de ceux qui ont connu de près : Michel Legrand, Claude Lelouch, Jean Reno, Édouard Baer… Chacun raconte un Darry Cowl inattendu, jouant du piano à tout casser chez Barclay, s’amusant comme un gosse au manège du bois de Boulogne avec le chanteur Christophe, ou même à la tête d’une boucherie imaginaire et fructueuse avec le professeur François Rollin.
L’ouvrage retrace le parcours cet acteur à l’humour poétique à la Buster Keaton qui a vaincu son bégaiement issu d’un traumatisme de l’enfance. Il traverse le théâtre de boulevard, le music-hall, le cinéma populaire, entouré d’amis comme Jacqueline Maillan et Micheline Dax, Poiret et Serrault, Francis Blanche et Jean Yanne, Eddy Barclay et Stéphane Collaro, Belmondo, Coluche et tant d’autres.
Une biographie pleine de sentiments. Comme l’assure l’autrice : « J’ai vécu 50 ans à la Cowl avec Darry. »