Dans l’ancien bâtiment réfrigéré de la SNCF, devenu un vaste lieu d’artistes à deux pas de la bibliothèque François Mitterrand à Paris, le vernissage d’une exposition “Joséphine et les années Baker” à la galerie l’Aiguillage a été l’occasion vendredi 28 janvier pour Michèle Barbier de rappeler quelques souvenirs sur la star dont elle a été la secrétaire particulière. C’est ce qu’elle rapporte dans son livre, tout juste publié chez Riveneuve : Joséphine Baker l’avait recrutée pour prendre en note ses quatre projets de livres : sur sa vie, sur son engagement dans la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, sur son art et sur son projet d’une école de la fraternité universelle, le grand idéal de sa vie. Devant une quarantaine de personnes passionnées et passionnantes comme cet artiste américain qui rejoue chez Harcourt les poses provocatrices de la diva ou quelques auteurs de chez Riveneuve à l’image de Jean-Robert Léonidas tout juste venu d’Haïti et des Etats-Unis pour la sortie de son roman “Comme un arbre planté dans le jardin du bon Dieu”, Michèle Barbier a redonné vie à celle dont le visage s’étale sur tous les murs de la galerie, dans toutes les matières et les couleurs ou les formats (BD, numérique, vidéo, peinture, sculpture…). Une exposition ouverte au public jusqu’à la fin du mois de février.