Comme l’automne, le Salon de la revue revient chaque année en octobre (13-15) dans son écrin de la halle des Blancs Manteaux, au cœur du Marais (Paris 4e arr.) Riveneuve y a présenté sa revue littéraire Riveneuve Continents dont le dernier numéro est consacré aux Lettres balkaniques, la littérature d’aujourd’hui dans les pays issus de l’éclatement de la Yougoslavie. Occasion aussi de mettre en avant la BD Valter défend Sarajevo, sur les exploits de ce super-héros antifasciste qui fit même de l’ombre à Tito et que Riveneuve a traduit pour la première fois en français dans le cadre d’une coopération avec les éditions Agarthi Comics de Sarajevo et le soutien du programme Creative Europe. Comme un numéro de la revue était consacré aux livres de poche et à la collection “Pépites”, les derniers titres en couverture kraft ont pu satisfaire le public dont l’essai d’Elgas en première sélection du Renaudot Les Bons Ressentiments et la biographie littéraire de Boniface Mongo Mboussa, Tchicaya U Tam’si, vie et œuvre d’un maudit. Amis, confrères des éditions du Cygne ou représentants de papetiers, autrices et auteurs sont passés tandis que les discussions tournaient souvent autour des horreurs de la guerre en cours en Israël et en Palestine mais aussi de l’assassinat du professeur par un terroriste à Arras. Malgré l’ambiance ensoleillée, les organisateurs de l’association Ent’revues qui pilotent cet événement à la fois très pro et très convivial ne cachaient pas leur crainte pour l’avenir alors que le directeur général du Centre national du livre (CNL) – dont aucun représentant n’était présent ! – a annoncé des coupes dans la subvention qui fait vivre l’association et fixe des objectifs en forme de tableau Excel. Soyons vigilants !
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Les Lettres balkaniques, la “balkanisation” des Lettres ?
Tchicaya U Tam’Si. Vie et œuvre d’un maudit
Liban
