On s’est bien sûr étonné (terme diplomatique) de ne voir qu’un seul auteur retenu au programme du Maghreb des Livres de cette année, le salon du livre de l’actualité maghrébine de l’édition et des idées sous les lambris dorés de l’Hôtel de Ville de Paris, le week-end dernier. Avec 7 nouveautés publiées depuis la dernière édition rien que sur le Maghreb, Riveneuve pouvait espérer être plus représentée que par le seul essayiste Hatem Nafti, auteur de Tunisie, vers un populisme autoritaire ? et d’un article remarqué dans la revue Confluences Méditerranée liée au centre IREMMO, qui donnait lieu à une table-ronde le dimanche 29 octobre. L’occasion était aussi, comme chaque année, de retrouver de nombreux amis et auteurs, comme le dessinateur algérien Slim, qui avait illustré le numéro de la revue Riveneuve Continents consacré aux Printemps arabes ou le spécialiste de la littérature algérienne francophone Hervé Sanson, qui avait collaboré au numéro sur l’Algérie, tout comme le dessinateur Gyps. La Tunisie étant à l’honneur : le professeur de philosophie et romancier Moha Harmel avait fait le voyage pour présenter son dernier roman, lui qui avait collaboré aussi à la revue pour le numéro sur la Tunisie. Un grand débat orchestré par Orient XXI, avec Alain Gresh, Sarra Grira, le journaliste du Monde Benjamin Barthe, l’ancien correspondant au Moyen-Orient Sylvain Cypel et le romancier d’origine libano-palestinienne Jadd Hilal, venait rappeler en fin de salon la fureur de l’actualité à Gaza et l’échec annoncé des Accords d’Oslo. 

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