Riveneuve au Sénégal c’est également aller à la rencontre des auteurs sénégalais avec un objectif, raconter le monde aux Français et les Français au monde.

En marge des conférences de Souleymane Bachir Diagne à Saint-Louis et de la présentation de son livre «Léopold Sédar Senghor ; l’art africain comme philosophie» dans la belle collection de poche «Pépites», de nombreuses rencontres ont eu lieu, entre le 12 et le 15 février, pour explorer la possibilité de consacrer le numéro de la fin de l’année de la revue Riveneuve Continents à ce qui bouge aujourd’hui dans les Lettres sénégalaises. De Saint-Louis à Dakar, l’accueil est unanime. Grace à l’activiste culturel Alioune Banda Fall avec la complicité du communiquant-poète Assane Dieng, le directeur de Riveneuve invité de l’Institut Français de Saint-Louis a pu rencontrer de nombreux acteurs qui devraient contribuer d’une façon où d’une autre : la romancière engagée Sokhna Benga; le Pivot sénégalais, le journaliste Sada Kane; les professeurs du département de Lettres de l’université Gaston Berger; le Cercle des écrivains de Saint-Louis; la bloggeuse et journaliste féministe Oumy Régina Sambou; plusieurs professeurs de philosophie de Saint-Louis et l’universitaire émérite et ancien patron des musées du Sénégal Djibril Samb, le journaliste-documentariste Pape Samba Kane… Sans oublier les écrivains de la diaspora, les romanciers en herbes et même Souleymane Bachir Diagne qui promet un texte inédit. A la recherche d’une thématique qui s’impose, tout le monde a conclu à la jeunesse! Dans un pays à la croisée des chemins où près de 55% de la population a moins de 20 ans, c’est un « must », pour rester francophone !