Mohamed Kacimi a donné lors de son intervention au salon un bel aperçu du contenu de son livre Jours tranquilles à Jérusalem. Il s’agit de l’histoire de l’épopée artistique, humaine et logistique autour d’une pièce qu’il paraissait impossible de monter. À travers l’histoire de la création de la pièce Des roses et du jasmin de Adel Hakim, au théâtre national de Palestine, M. Kacimi a voulu sortir du discours militant sur la Palestine et éviter les pesanteurs de l’idéologie et des check-points qui s’étendent jusqu’au domaine de l’imaginaire.
Il a évoqué lors de son intervention la difficulté de convaincre des acteurs palestiniens de jouer le rôle de juifs, et surtout son désir de montrer des fractures avant tout humaines, que les personnages aient souffert de la perte de leur terres dans la nakka (la catastrophe) ou de celle de leur famille dans la Shoah.

Reprise de la pièce début mars à la Manufacture des Œillets (Ivry)

Omar Benbekhti était aussi en signature pour Qui peut mettre fin au terrorisme dans la réplique républicaine de la galerie des glaces à l’hôtel de ville de Paris.

Et de nombreux livres de Riveneuve étaient disponibles sur les tables organisées par la Librairie l’arbre à lettres!