Et de six ! Avec le coup d’Etat militaire au Gabon qui suit ceux du Niger, du Mali, du Burkina Faso, de Guinée et du Tchad, le téléphone du sociologue et auteur de Les Bons ressentiments. Essai sur le malaise post-colonial ne cesse de sonner. Il est vrai que la sortie de son livre en mars dernier avait été saluée comme un “brûlot iconoclaste”, décodant sans fard ni préjugé les malaises dans les relations entre les pays africains et la France, l’ancienne puissance coloniale aujourd’hui, du moins dans les capitales et devant les caméras, vouée aux gémonies. On lui doit la remise au goût du jour dans le langage courant du mot “ressentiments” (avec son formidable jeu de mots) qui se multiplie dans tous les médias audiovisuels comme papiers, en alternance avec le “sentiment anti-français”. Elgas mettant d’ailleurs en garde : face à toutes les frustrations aujourd’hui à l’œuvre en Afrique comme dans la diaspora, “la France n’est ni le problème, ni la solution” et soulignant que la séquence historique actuelle condamne les dirigeants français à l’absolue discrétion et modestie. France Inter ce mercredi, après Europe 1 la veille, après Médiapart ou Challenges, vous n’y couperez pas !

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