C’est avec une infinie tristesse que nous avons appris le décès à Bordeaux de l’écrivaine et universitaire Dominique Deblaine qui a publié chez Riveneuve Paroles d’une île vagabonde (2011), une véritable géopoétique de la Guadeloupe où elle exprimait tout son amour pour son pays d’origine, ouvrage couronné par le prix Fetkann !, ainsi que les roman La Rumeur des rives (2017) et Le Raconteur (2014). Spécialiste de littérature antillaise, maître de conférences à l’université de Bordeaux, et membre du Centre d’études linguistiques et littéraires francophones et Africaines (Celfa), elle a dirigé, en 2020, un ouvrage collectif sur La littérature caribéenne sous l’angle du rapport esthétique/ éthique aux Presses universitaires de Bordeaux pour penser la littérature autrement qu’au travers du seul prisme post-colonial. « On sait qu’en mer le vent n’est rien, le danger vient des vagues », écrivait-elle dans son roman La Rumeur des rives. Que la vague qui l’a emporté la mène doucement jusqu’à son île vagabonde dont elle a si bien chanté les beautés.
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