Visages d’ailleurs. Carnets de 22 jeunes voyageurs

Visages d’ailleurs. Carnets de 22 jeunes voyageurs

Préface de Laurent Joffrin

Voici dix ans que Libération et l’Association pour l’aide aux jeunes auteurs (APAJ) organisent un concours sur le thème du voyage et de la rencontre réservé aux moins de 30 ans. Un précédent ouvrage, Portraits d’ailleurs, paru en 2013, mettait en valeur les lauréats des cinq premières années… Quatre ans plus tard, la nouvelle génération des jeunes routards-auteurs proposent un tour du monde tout aussi décoiffant. Figures de nuit, portraits de jour, visages éphémères, profonds ou déroutants, croisés au coin de la rue ou au bout du monde.

« Écrire, c’est affronter un visage inconnu », écrivait Edmond Jabes. Avec leur plume ou leur fusain, nos auteurs ont livré un beau combat.

Parmi les nombreux lauréats, une bonne vingtaine a été choisie pour cet ouvrage. Pour l’écrit : Léa Charron, Claire Deville, Antonin Duquesne, Camille Elaraki, Hélène Ferrarini, Elise Flick, Agnès Géminet, Sarah-Louise Gervais, Célia Héron, Clémence Lesacq, Julie Métairie, Jacob Porraz, Stéphanie Quérité, Cerise Sudry-Le Dû, Agathe Zentelin.

Pour le carnet dessiné : Cécile Bidault, Marie Bonnin, Vincent Duperray, Marielle Durand, Mathilde Fournier, Alice Chemama.

India : nouveaux visages ?

India : nouveaux visages ?

Préface de Roger Establet

L’Inde se transforme. Le progrès économique, les dynamiques de la mondialisation bouleversent la plus grande démocratie du monde qui adopte de plus en plus les valeurs occidentales. Tout en restant elle-même dans ses multiples identités et spécificités. Il se peut toutefois que ses traditions si riches et uniques soient diluées dans l’avenir.

La jeunesse d’aujourd’hui – dans un pays-continent de près d’un milliard d’habitants – aura le choix entre le progrès et la tradition.

Olivier Levasseur dit La Buse. Piraterie et contrebande sur la route des Indes au XVIIIe siècle

Olivier Levasseur dit La Buse. Piraterie et contrebande sur la route des Indes au XVIIIe siècle

Préface de Gilbert Buti
Postface de Daniel Vaxelaire

Quand l’histoire dépasse la légende chez l’une des personnalités les plus marquantes de l’île de la Réunion au XVIIIe siècle… Remontant les fils d’Ariane fragiles de la tradition orale et des manuscrits sur le pirate Olivier Levasseur, plus connu sous le pseudonyme de « La Buse », l’auteur se lance ici dans une véritable enquête historique. Elle le mène le long de la route mythique des diamants de Golconde, reliant jadis l’Inde à l’Europe. Car il s’agit d’établir non seulement qui était cet Olivier Levasseur aux multiples visages et destins, mais aussi ce qu’il y avait précisément dans le navire amiral de la marine portugaise Nossa Senhora do Cabo (La Vierge du Cap), dont il s’est emparé un certain 20 avril 1721, premier jalon de la légende de La Buse. « Mon trésor à qui saura le prendre ! » aurait-il lancé à la foule alors qu’il était sur l’échafaud la corde au cou, jetant un morceau de toile griffonné d’un cryptogramme…

Avec méthode et rigueur, s’appuyant notamment sur les archives de marchands de Livourne, l’auteur lève ainsi le voile sur un mystère vieux de trois siècles. Il analyse également les relations entre piraterie et franc-maçonnerie. Fort d’une richesse bibliographique et iconographique inédite, l’ouvrage témoigne du rôle joué par certaines nations informelles et leurs sponsors secrets dans l’illégalité maritime, au tournant du Grand Siècle. Il consacre la Réunion et ses ravines secrètes comme le parangon de L’île au trésor rêvée par Robert Louis Stevenson.

Comment peut-on être Berbère ?

Comment peut-on être Berbère ?

“Comment peut-on être Berbère ?” Cette question, calquée sur les Persans de Montesquieu, souligne l’étrangeté de la situation. Voici un très vieil ensemble de peuples du Bassin méditerranéen, dont la présence est attestée dans la région depuis la plus haute antiquité, mais dont l’existence ne cesse d’être combattue, contestée ou minorée aujourd’hui encore. Exclue par le nationalisme arabe des années 50 soufflant depuis Le Caire, combattue par les nouveaux Etats à l’Indépendance comme une invention du colonialisme français pour diviser les sociétés maghrébines, niée par l’islamisme financé par le Golfe depuis les années 70 ou par certains orientalistes actuels, la question berbère n’en a pas moins été posée de façon fracassante ces dernières décennies. Le printemps kabyle d’avril 1980 en Algérie, puis le mouvement des Arrouch en Kabylie au printemps 2001, la reconnaissance de la langue amazighe comme langue nationale au côté de l’arabe par le Maroc puis par l’Algérie, les « printemps arabes » de 2011 qui réveillent la question berbériste refoulée en Tunisie et en Libye jusqu’au nord Mali, dans l’Azawad peuplée de Berbères touarègues irrédentistes réclamant l’indépendance… Quels sont ces mouvements de libération des revendications populaires en
Afrique du Nord ? Comment ces revendications se traduisent-elles dans leur dimension culturelle et identitaire ? Quels visages, quelles significations L’ouvrage réunit ici les contributions de 22 experts et chercheurs du Maghreb et d’Europe ayant participé à un colloque à la Sorbonne en 2015 et au-delà. Il constitue un jalon essentiel dans les études berbères. Il apporte des pièces à conviction, mais aussi construit un chantier de réflexions relatif à la renaissance d’un fait culturel et social inédit, aux voies de son expression dans les espaces publics et sociaux de ses sociétés d’origine comme en situation de diaspora.

Estelle Meyer chante son livre

Estelle Meyer chante son livre

« Je sors mon premier livre, mon premier disque, assemblage de mes visages intimes, ouverture délicate des voiles qui existent au fond de mon être ». Estelle Meyer, artiste totale, a proposé un concert « sensoriel, poétique et chamanique » du 12 au 16 novembre aux...
Sous ma robe, mon cœur

Sous ma robe, mon cœur

livre-disque

« Fais de moi un homme », « Pour toutes mes soeurs », « Cantique »… Autant de poèmes, de chansons tout droit sortis du cœur et des grands appels d’Estelle Meyer.
Cette artiste puissante nous offre son univers généreux, mystique et décalé entre celui d’une chamane et d’une poétesse rock.
Estelle Meyer est amoureuse de la beauté. De son timbre unique tout de velours griffé et de feutre incandescent, elle chante à s’en ouvrir le ventre, un monde ré-enchanté par la poésie.

« Estelle redonne du pouvoir aux légendes, le monde s’ouvre comme un livre magique donnant accès à mille chambres secrètes, révélées à la Lumière de sa voix dans pudeur. Car la ferveur ne connaît pas de honte. L’extravagance est libre, le coeur brut, ferme et clairvoyant. »
– Judith Chemla, comédienne

Riveneuve a la Galerie Montparnasse

Riveneuve a la Galerie Montparnasse

L’illustratrice de « Figures du 14e arrondissements » (Riveneuve, 2017) France Dumas – et qui illustre aussi les tote-bags et la collection Pépites – expose actuellement à la Galerie Montparnasse du 14e arrondissement, rue éponyme. La maire Carine Petit a...
Riveneuve à Livre Paris 2018

Riveneuve à Livre Paris 2018

En 2018 encore, Riveneuve marque sa présence au Salon du livre de Paris. Retrouvez-nous au stand P23* pour de rencontres, débats, signatures, workshops et lectures ! * Dans l’entrée, juste derrière la Grande Scène NOTRE PROGRAMME Vendredi 16/03 14h-15h30 Atelier...