par Editions Riveneuve | 15 Jan, 2015
Sous la direction d’Isabelle Saint-Martin et Philippe Gaudin
Le projet d’un enseignement laïque de la morale – de la Maternelle à la Terminale – oblige à penser à nouveaux frais les relations entre école, éducation et laïcité. Cet enseignement qui doit passer par les disciplines existantes implique une réflexion sur ses contenus et ses méthodes qui ne va pas sans analogie avec ce que l’enseignement des faits religieux met en oeuvre depuis une dizaine d’années. Les deux perspectives, très différentes, méritent toutefois d’être comparées. L’Institut européen en sciences des religions (IESR), particulièrement concerné par la thématique de l’enseignement des faits religieux et les questions de laïcité, a réuni chercheurs et acteurs autour de ces deux politiques publiques d’éducation.
Il s’agit d’examiner en quoi et comment ce projet de nouvel enseignement peut ou doit croiser celui des faits religieux et renouveler la réflexion sur la laïcité à l’école, dans les enseignements comme dans la vie scolaire.
Ont participé à cet ouvrage : Jean Baubérot, Abdennour Bidar, Gérald
Chaix, Charles Conte, Charles Coutel, Philippe Gaudin, Jean-Paul
Delahaye, Frédérique Leichter-Flack, Laurence Loeffel, Philippe Portier,
Isabelle Saint-Martin, Anna Van den Kerchove, Eric Vinson, Jean-Paul
Willaime, Valentine Zuber.
Isabelle Saint-Martin, directrice d’études à l’Ecole pratique des hautes études,
est directrice de l’Institut européen en sciences des religions (IESR).
Philippe Gaudin, agrégé de philosophie, est responsable formation recherche à
l’IESR.
16 X 24 – 204 pages
ISBN : 978-2-36013-252-2
par Editions Riveneuve | 15 Jan, 2015
Des réformes religieuses du XVIe siècle aux années 1960
Collection Actes académiques
Sous la direction de Philippe Guignet
Voici réunies les réflexions d’universitaires français et belges qui se sont attachés à scruter, sous divers angles, le temps des morales de l’obligation qui va du milieu du XVIe siècle et des réformes religieuses aux années 1960 et à l’affaiblissement des interdits. S’amorce alors une rupture de sens aboutissant à une relativisation des valeurs morales. L’ouvrage rappelle le contenu des prescriptions structurant la morale sociale au cours des quatre siècles évoqués. Il s’emploie à décrypter le jeu des modes de transmission des valeurs comme les livres religieux et les catéchismes à Lille et dans la Belgique autrichienne. On imagine mal aujourd’hui à quel point les romans moralisateurs ont réussi à façonner les mentalités et les comportements privés, surtout au XIXe siècle comme les oeuvres romanesques si moralisantes de Joséphine de Gaulle, grand-mère du général. Les cantiques font l’objet d’une stimulante mise en perspective, tout comme la « bonne presse », « l’école des adultes ». Les morales du devoir fournissent un trait d’union entre morales religieuses et laïques. L’école est un lieu fondamental de transmission des valeurs. L’ouvrage explore les livres de morale républicaine à usage scolaire sous la Révolution comme sous la IIIe République au temps de Jules Ferry et de Jules Payot. Alors qu’aujourd’hui beaucoup prônent le développement de l’enseignement de la morale à l’école, ce présent volume offre en la matière des éléments riches de réflexion et de perspectives.
Philippe Guignet est professeur émérite d’histoire moderne à l’université Charles-de-Gaulle / Lille 3 et directeur de la Revue du Nord. Il est l’auteur de nombreux travaux consacrés principalement aux sociétés urbaines, aux cultures politiques et à l’oeuvre de la Réforme catholique dans les anciens Pays-Bas.
16 x 24 cm – 376 pages
ISBN : 978-2-36013-152-5
